Payson - Les 3 Philippe

La soirée d'hier vendredi était sous le signe du luxe: salle privée au restaurant, bons vins, plats excellents, présidés par Raphaël en bout de table et un service de grande classe.
La nuit fut donc bienvenue.
Il est temps de repartir de Tucson pour Payson: les estomacs sont pleins, les appareils chargés, les avions sont prêts et remplis, les pare-brise nettoyés (merci mesdames) et les vessies sont vides.
On s'annonce à la tour de Tucson, pour un vol de 4 avions, chacun son tour, pour le survol du boneyard visité la veille. C'est possible aujourd'hui, car c'est samedi et le samedi, la guerre s'arrête, donc pas d'activité à la base de Davis Monthan.

Chacun reçoit son code transpondeur (pour être identifié au radar par la suite) et zou, nous voilà en file apache, en train de survoler Tucson international, le musée, puis la base de Davis Monthan et ensuite le boneyard.

Les B52 en pièces détachées.

Le sourire au lèvres, on repart vers le nord, pour un touch (encore!) à Pinal et ensuite on continue pour le petit aérodrome de Superior, dans les contreforts des montagnes proches de Tucson. Le terrain en terre n'est pas très bien préparé, et certains des vieux pneus qui balisent le bord de piste ont été posées au milieu de la mi-piste. On réussit quand-même à faire un timide touch pour le sport et on repart, pour le survol du lac Apache où on croise un hydravion, puis du Lac Roosevelt, séparés d'un barrage. Les montagnes sont magnifiques et les formations géologiques font penser à Bryce Canyon, ou Zion Park, avec de belles couleurs ocre ou orange-jaune.

La météo, parfaite jusque-là -si on ne compte pas les averses et rafales hier lors du jour de repos- est plus nuageuse mais encore excellente pour voler. Il y a quelques averses autour de nous, rien de menaçant, et les plafonds nuageux sont hauts. Payson apparaît, sur son plateau et on s'y pose pour la nuit.

Un bon repas de midi nous attend au Crosswind Restaurant (restaurant vent de travers, qui porte bien son nom).

L'équipe se sépare en piétons, en auto-stoppeurs (PhilippeM et PhilippeG... pris par un auto-stopppeur, prénommé... Philippe et... pilote!), en marcheurs réguliers (ceux qui suivent les trottoirs), en marcheurs tout-terrains (ceux qui coupent à travers les bois/canyons/rivières). 

On tombe sur un formidable magasin d'antiquités digne de la première classe du genre, qui serait un bon spot pour préparer un décor de films des années 30 à 90: il y a 3 ou 4 salles, remplies d'objets divers récupérés chez les habitants (moyenne d'âge ici 70 ans, donc beaucoup de maisons à vider), tels que vases kitsch, tableaux aussi kitsch, moulins à café, appareils ménagers, patins à glace, livres usagés, bijoux, sculpture sur bois de cerf (!), photos, couteaux de toutes tailles, bouteilles vides, etc, etc, etc. Ambiance garantie :)

  

On a même trouvé des ailes et une étoile de Sheriff pour Philippe M!

First Class Sheriff Manuel

La troupe se retrouve au bar en face du motel pour siroter un verre et rêver sur les vols et balades du lendemain. Il y a des idées... A suivre.

Bien à vous, merci pour vos commentaires, ça fait plaisir!